lundi 5 octobre 2009

L'art du rond-point, ou la symphonie de la laideur routière

Si il y a une chose que je me permets de critiquer, c'est la faute de goût des Omanais. En tant que Française, venant directement de Paris, capitale du luxe et du rafinement, j'ai ouvert de grands yeux étonnés sur cette mode curieuse de sculptures grottesques au centre des (très) nombreux ronds-points. Et je ne pouvais pas garder pour moi ces photos prises à l'arrachée, lors de nos escapades de fin de semaine.

Les voilà en exclusivité:

Celui-là, c'est un de mes préférés: Nizwa, ancienne capitale, riche d'histoire, est maintenant une petite ville touristique, l'un des plus important pôle de production de dattes, mais...guère plus !Les magnifiques brûleurs d'encens en terre cuite peinte: celui juste en haut à droite est illuminé de l'intérieur pour symboliser le charbon rougeoyant qui fait fondre la résine d'encens. On n'arrête pas la sophistication !Là, on hallucine ? Non, ce n'est pas le service à thé d'Alice au pays des merveilles:Celui-ci, près de la frontière Emiro-Omanaise (?), représente un flacon d'eau de rose...so cute !Et puisque je suis partie sur ma lancée, continuons sur les décors de cinéma qui ornent le bord des routes: à l'entrée de la vieille ville de Mascate, ou du port de Muttrah, les fortifications rénovées, comme neuves:
Notez le coffre fort ouvert sur des bijoux anciens en or, et en argent, en haut à droite: opulence, à la sortie de la ville:
Le bouquet final, la cerise sur le gâteau, le clou du spectacle:Et si, en fait, le goût n'était qu' une impression subjective ?